L’ECOLE: LE MYTHE DE SYSIPHE SENEGALAIS
Un constat amer est fait au niveau de l’école sénegalaise particulièrement au préscolaire et à l’école élémentaire ces dernières années.
En effet, le systéme ébullitionne chaque année pour les mêmes motifs, la même plate-forme.
Qu’est ce qui se passe?
Les enseignants déposent leur plate-forme revendicative qu’ignore royalement le gouvernement. A l’expiration du délai ( d’un mois) ces derniers conséquents avec eux mêmes entament petit à petit les débrayages et grèves. Mais durant tout ce temps, ils ne trouvent jamais d’interlocuteurs, pire les campagnes de dénigrement sont menées contre eux auprés de l’opion publique au point que les parents d’élèves haïssent même les enseignants. Les élèves subissent et paient les pots qu’ils n’ont point cassés et le bras de fer se durcit entre les deux parties.Et au mois de mai, précisément à sa fin, à la veille des examens et au moment où tout est presque fichu, le Président, son Excellence, Me Wade, l’amadoueur qui taxait les enseignants de politiciens revient à la charge et demande qu’on sauve l’année scolaire. Ainsi, il propose des miettes et promet la poursuite des négociations. Les enseigants naïfs certes, mais aussi animés de bonne volonté lâchent du lest, approuvent la proposition du chef, lèvent ou suspendent leur mot d’ordre, regagnent les classes, évaluent les élèves et examinent les candidats. Ainsi, le Président est aux anges car ayant évité de justesse une année, officiellement normale mais officieusement blanche ou invalidée à cause de la durée des perturbations. De l’autre côté, les enseignants attendant en vain l’appel aux négociations. Et, dés la rentrée prochaine, le même scénario se reproduit: préavis sans reactions, débrayages et grèves répétitifs et à n’en pas finir, dénigrement auprés des parents puis l’éternel « SAUVONS L’ANNÉE ». Un véritable prototype du mythe de sysiphe c’est-à-dire l’éternel recommencement sans résultats concrets sinon la baisse dangereuse et inquiétante du niveau des études et des élèves, le morcellement honteux des syndicats d’enseignants dont certains sont alimentaires et d’autres qui n’existent que de nom.
Si vraiment tous ces syndicats ont été créés pour defendre la cause enseignante et améliorer le système éducatif et non pour des causes personnelles, pourquoi ne pas unir nos forces? Unir nos forces et défendre ensemble nos revendications, forcer le gouvernement à les satisfaire quitte à ce qu’on rende une année totalement blanche et obtenir gain de cause. Etre satisfait une bonne fois pour toute, vivre plusieurs années de quiétude, reconstruire un système éducatif performant au grand bonheur des élèves, des parents d’élèves et des enseignants qui n’ont que leur outil de travail à préserver
En effet, le systéme ébullitionne chaque année pour les mêmes motifs, la même plate-forme.
Qu’est ce qui se passe?
Les enseignants déposent leur plate-forme revendicative qu’ignore royalement le gouvernement. A l’expiration du délai ( d’un mois) ces derniers conséquents avec eux mêmes entament petit à petit les débrayages et grèves. Mais durant tout ce temps, ils ne trouvent jamais d’interlocuteurs, pire les campagnes de dénigrement sont menées contre eux auprés de l’opion publique au point que les parents d’élèves haïssent même les enseignants. Les élèves subissent et paient les pots qu’ils n’ont point cassés et le bras de fer se durcit entre les deux parties.Et au mois de mai, précisément à sa fin, à la veille des examens et au moment où tout est presque fichu, le Président, son Excellence, Me Wade, l’amadoueur qui taxait les enseignants de politiciens revient à la charge et demande qu’on sauve l’année scolaire. Ainsi, il propose des miettes et promet la poursuite des négociations. Les enseigants naïfs certes, mais aussi animés de bonne volonté lâchent du lest, approuvent la proposition du chef, lèvent ou suspendent leur mot d’ordre, regagnent les classes, évaluent les élèves et examinent les candidats. Ainsi, le Président est aux anges car ayant évité de justesse une année, officiellement normale mais officieusement blanche ou invalidée à cause de la durée des perturbations. De l’autre côté, les enseignants attendant en vain l’appel aux négociations. Et, dés la rentrée prochaine, le même scénario se reproduit: préavis sans reactions, débrayages et grèves répétitifs et à n’en pas finir, dénigrement auprés des parents puis l’éternel « SAUVONS L’ANNÉE ». Un véritable prototype du mythe de sysiphe c’est-à-dire l’éternel recommencement sans résultats concrets sinon la baisse dangereuse et inquiétante du niveau des études et des élèves, le morcellement honteux des syndicats d’enseignants dont certains sont alimentaires et d’autres qui n’existent que de nom.
Si vraiment tous ces syndicats ont été créés pour defendre la cause enseignante et améliorer le système éducatif et non pour des causes personnelles, pourquoi ne pas unir nos forces? Unir nos forces et défendre ensemble nos revendications, forcer le gouvernement à les satisfaire quitte à ce qu’on rende une année totalement blanche et obtenir gain de cause. Etre satisfait une bonne fois pour toute, vivre plusieurs années de quiétude, reconstruire un système éducatif performant au grand bonheur des élèves, des parents d’élèves et des enseignants qui n’ont que leur outil de travail à préserver
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