EDITORIAL
Consciemment investis de l’importance de l’éducation dans la vie de l’homme et soucieux de leur avenir, les enseignants de Louga, comme un seul homme ont envahi la salle de l’école1 qui s’est révélée trop exiguë et ont épousé la nouvelle philosophie syndicale en adhérant massivement au Syndicat des Enseignants Libres du Senegal/Originel (SELS/O).
En effet,force est de reconnaître que l’arrivée du Secrétaire General Oumar Waly Zoumarou a été plus que salutaire puisque ressentie comme une bouffée d’oxygène,comme de l’aubaine.Dès lors,les collègues n’ont pas manqué à ce rendez-vous du samedi 26 Avril qui,du reste,a permis à certains de jeter leur discrédit sur le SELS local et à d’autres de découvrir une myriade de secrets relatifs à l’avènement dudit syndicat et à la pérfide de son Secrétaire Général Souleymane Diallo .
Par ailleurs,il urge de souligner que cette démission incalculable et inconditionnée des membres du SELS est facilitée par deux facteurs:
D’abord par la léthargie et l’incapacité du SELS local docile “comme une poule au pied des mortiers”ne se souciant que “des Check Off” et des trois normaux à satiété.
Ensuite par l’intrépidité, le charisme et la cohérence des arguments de Omar Waly Zoumarou Secrétare Général du SELS/O qui a ému plus d’un grâce à sa verve et à ses preuves irréfutables.
C’est donc dans cette atmosphère de tourmente et de panique surtout qu’est née la section locale SELS/O de Louga qui compte en un mois d’existence des centaines d’adhérents et souscripteurs dont l’ensemble des collègues de la 9ème génértation qui ne savaient plus à quel syndicat se fier suite à l’égarement de leurs contrats d’engagement.
Cette rencontre a été réhaussée non seulement par des secrétaires généraux férus de syndicalisme mais aussi et surtout par la Radio Télévision Walfadjiri qui a joué sa partition en diffusant cette plaidoirie du Secrétare Général qui n’a guère été tendre à l’égard de ses autres collègues syndicalistes membresdu “Collectif pour sauver l’année”qu’il qualifie de « contrebandiers de l’éducation », « de syndicalistes mercantiles ».
S’inscrivant toujours dans cette dynamique de rupture,de syndicalisme repensé,la section SELS/O de Louga n’entend point faire de la propagande pour la bonne et simple raison qu’un « bon drap trouve acheteur sans qu’on l’étale » et qu’ « à bon vin point d’enseigne » et instaure son journal mensuel dénommé « Phares du SELS/O » qui se veut un relais entre l’école,la société et les parténaires.
1 commentaires :
C'est une trés grande iniciative
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