2008/12/15

EDITORIAL



Consciemment investis de l’importance de l’éducation dans la vie de l’homme et soucieux de leur avenir, les enseignants de Louga, comme un seul homme ont envahi la salle de l’école1 qui s’est révélée trop exiguë et ont épousé la nouvelle philosophie syndicale en adhérant massivement au Syndicat des Enseignants Libres du Senegal/Originel (SELS/O).
En effet,force est de reconnaître que l’arrivée du Secrétaire General Oumar Waly Zoumarou a été plus que salutaire puisque ressentie comme une bouffée d’oxygène,comme de l’aubaine.Dès lors,les collègues n’ont pas manqué à ce rendez-vous du samedi 26 Avril qui,du reste,a permis à certains de jeter leur discrédit sur le SELS local et à d’autres de découvrir une myriade de secrets relatifs à l’avènement dudit syndicat et à la pérfide de son Secrétaire Général Souleymane Diallo .
Par ailleurs,il urge de souligner que cette démission incalculable et inconditionnée des membres du SELS est facilitée par deux facteurs:
D’abord par la léthargie et l’incapacité du SELS local docile “comme une poule au pied des mortiers”ne se souciant que “des Check Off” et des trois normaux à satiété.
Ensuite par l’intrépidité, le charisme et la cohérence des arguments de Omar Waly Zoumarou Secrétare Général du SELS/O qui a ému plus d’un grâce à sa verve et à ses preuves irréfutables.
C’est donc dans cette atmosphère de tourmente et de panique surtout qu’est née la section locale SELS/O de Louga qui compte en un mois d’existence des centaines d’adhérents et souscripteurs dont l’ensemble des collègues de la 9ème génértation qui ne savaient plus à quel syndicat se fier suite à l’égarement de leurs contrats d’engagement.
Cette rencontre a été réhaussée non seulement par des secrétaires généraux férus de syndicalisme mais aussi et surtout par la Radio Télévision Walfadjiri qui a joué sa partition en diffusant cette plaidoirie du Secrétare Général qui n’a guère été tendre à l’égard de ses autres collègues syndicalistes membresdu “Collectif pour sauver l’année”qu’il qualifie de « contrebandiers de l’éducation », « de syndicalistes mercantiles ».
S’inscrivant toujours dans cette dynamique de rupture,de syndicalisme repensé,la section SELS/O de Louga n’entend point faire de la propagande pour la bonne et simple raison qu’un « bon drap trouve acheteur sans qu’on l’étale » et qu’ « à bon vin point d’enseigne » et instaure son journal mensuel dénommé « Phares du SELS/O » qui se veut un relais entre l’école,la société et les parténaires.

Autorisations spéciales et permissions exceptionnelles d’absence

- Des autorisations spéciales d’absence avec solde non déductible des congés annuels peuvent être accordées pendant la campagne électorale, aux fonctionnaires candidats à des élections politiques lorsqu’ils se trouvent dans l’impossibilités d’assurer en même temps leurs fonctions normales.
- Des permissions exceptionnelles d’absence avec solde non déductible des congés annuels peuvent être accordées, dans la limite de 15 jours par an, lors des évènements familiaux suivants qui doivent être justifiés.
Fonctionnaires :
 Mariage du fonctionnaire 4 jours.
 Mariage et baptême d’un enfant 2 jours.
 Décès d’un conjoint, du père de la mère, d’un enfant 3 jours.
 Décès d’un ascendant ou d’un descendant direct, frère et sœur 2 jours.
 Mariage d’un enfant, d’un frère, d’une sœur 1 jour

Maître Contractuel :
 Mariage du maître 3 jours.
 Mariage et baptême d’un enfant 2 jours
 Décès d’un conjoint, du père, de la mère, d’un enfant 2 jours
 Décès d’un ascendant ou d’un descendant, frère, sœur 2 jours.
 Mariage d’un enfant, d’un frère, d’une sœur 1 jours.

Construire des compétences depuis l’école

L’école est institution qui se fixe pour objectif d’inculquer aux jeunes des vertus cardinales pour mieux favoriser leurs insertion sociale.
Une telle sacerdoce se réalse,si l’on veut,par cette tryptique :savoir-être ,savoir-faire et savoir-savant ou mieux encore des savoirs d’ordre cognitif,affectif et socio-affectif.
Donc le premier but de l’école est d’élever l’enfant conformément à l’étymologie du verbe « educare ».
Dès lors cet enseignement-apprentissage n’est pas sans imposer des normes et réglementations qui sont plus visibles avec d’une part, le dosage des enseignements et de l’autre leur caractère imbriqué pour ne pas dire la façon dont s’enchevêtrent les étapes en adéquation avec les âges.
Mais la préoccupation majeure reste aujourd’hui liée au problème du transfert des de la construction des connaissances ou de la construction des compétences.
Les deux expressions ne sont pas interchangeables, mais elles expriment une face du problème.
-Pour être utile, les savoirs scolaires doivent être transférables ;
Mais ce transfert exige plus que la maîtrise de savoir ,il passe par leur intégration dans les compétences de réflexion, de décision et d’action à la mesure des situations complexes auxquelles l’élève doit faire face.
N’est ce pas là une des préoccupations de la méthode scientifique avec la Main à la Pâte(MAP).
Si l’on revient régulièrement sur des termes qui changent d’une époque à une autre, c’est parce que le problème n’est toujours pas résolu en pratique.
La prise de conscience de ces limites a des complications en matière de travail scolaire, de gestion de classe,de corporation,de fonctionnement des établissements,de rôle de l’autorité scolaire.

QUELLES ORIENTATIONS POUR LA CELLULE D’ANIMATION PEDAGOGIQUE ?

INTRODUCTION :

Pensée du jour : « «Le groupe étant plus intelligent que le plus intelligent du groupe, la production du groupe sera meilleure que la production du meilleur élément du groupe.»

L’animation pédagogique est une réunion de groupe à objectif de formation ou de perfectionnement. La Formation initiale si bonne soit-elle, ne saurait suffire tout au long d’une carrière professionnelle car le monde de l’éducation est par essence celui où les mutations et les changements s’opèrent à un rythme effréné. L’enseignement doit donc sans cesse cultiver sa capacité d’adaptation et d’innovation par l’animation pédagogique pour relever les défis.
En effet , celle – ci est une méthode active utilisant le groupe comme agent pédagogique pour les individus qui la composent. Elle est l’option idéale pour la concertation, la discussion et les échanges pédagogiques nous permettant d’identifier et de solutionner les problèmes liés à la théorie de l’éducation, à la gestion des écoles, à la tenue de la classes, , à la conduite de leçons…
Si pour certains, elle peut et doit nous conduire à la réalisation de nobles desseins (formation et perfectionnement) d’autres par contre la voient comme une simple contrainte administrative, une corvée et une perte de temps. Cette perception négative lui cause beaucoup de torts qui ont pour noms retards , absences, nom participation aux discutions… C’est dire que la connaissance des objectifs de l’animation pédagogique et la sensibilisation sur son importance sont necessaires si l’on veut amener les enseignant à une perception positive de l’animation pédagogique et à une redynamisation des cellules.

I. Les fondements légaux
Le droit à la formation et au perfectionnement est reconnu à tout travailleur et singulièrement celui de la fonction publique. C’est pourquoi l’Etat est tenu de mettre en place , dans les centres et école de formation initiale, des programmes appropriés et de mettre en œuvre des stratégie variées (Stages, conférences, exposés, journées d’étude, réunions, animations…) pour recycler et / ou perfectionner les agents de services . C’est ainsi que deux heures par quinzaine (soit 4 heures par mois) sont officiellement prévues pour les enseignants pour l’animation pédagogique qui devient obligatoire.
La loi d’orientation 71.36 abrogée par la 91.22 instaure la formation continuée. Le decret 72.861 du 13 juillet 1972 abrogée par le decret 79.11.65 du 20.12.1979 ordonne l’orientation pédagogique.
Des circulaires vont suivre pour l’organisation et le fonctionnement des cellules d’animation pédagogiques. Parmi celles-ci, retenons la lettre circulaire N 72.729/ M.E.N/ DPRE du 27.11.1972 ayant pour objet la rénovation pédagogique et l’utilistion par les maîtres du déficit d’une heure hebdomadaire et la lettre circulaire N 853/ MEN du 25.01.1979 portant regroupement des écoles.

II. Clarification
La plupart des enseignants n’ont pas encore saisi la quintessence de l’animation pédagogique. Une clarification s’impose.
L’animation pédagogique se situe dans le cadre de l’animation de groupe. Elle renvoie à tout un programme de formation des maîtres dont la mise en œuvre implique plusieurs stratégies : les réunions de conférences pédagogiques, les voyages d’études (pas nécessairement hors du pays), les journées d’étude, les exposés…
Pour profiter au groupe, elle doit être centrée sur lui grâce à des échanges psychopédagogiques féconds et des discussions pertinentes, soutenus par la recherche et l’engagement personnels.

III. Quelques orientations pour la cellule d’animation pédagogique
D’une manière générale, les leçons-débats ou exposés-débats font monnaie courante dans les réunions des cellules d’animation pédagogiques comme s’il n’existait pas d’autres formes. En effet, pour éviter la routine, les enseignant devraient tenir d’autres formes de réunion comme :
- Le brainstorming : c’est la remue méninges. Un seul problème est à l’ordre du jour, un enseignant le présente. Chacun des membres de la cellule d’animation donne librement son idée puis on retient les plus pertinentes au bout d’un temps limité de discussions. Le groupe idéal ne dépasse pas 10 personnes pour un temps de travail d’ une heure environ. Le brainstorming peut être par exemple utiliser au moment de l’élaboration du programme d’une cellule.
- La méthode des cas : un cas concret est à l’étude. Il peut porter sur des points de désaccord entre membres de la cellule lors des discussions en séance d’animation. Le cas est noté par écrit puis étudié à l’avance par chacun des membres. Chacun donne son point de vue sur le cas, puis on fait une synthèse pour dégager des solutions.
- Le philipp 6.6 : l’animateur pose un problème précis et bien délimité. Le groupe se scinde par unités ou sous groupe de 6 personnes réparties au hasard. Les membres de chaque sous groupe choisissent un président, un secrétaire et un rapporteur.
Dans chaque sous groupe, la discussion dure 6 minutes au plus puis, les membres font la synthèse. Enfin, tous les sous groupes se retrouvent en plénière pour auditionner les rapports et élaborer la synthèse générale.

Conclusion
Plus de vingt ans après l’avènement de l’animation pédagogique, force est de reconnaître qu’elle ne joue pas encore pleinement les rôles qui lui sont assignés. Pourtant, nous sommes toujours préoccupés par la formation continuée et le perfectionnement seuls gages d’un enseignement de qualité et d’une promotion sociale. Pour cela, nous devons rendre les cellules d’animation pédagogiques dynamiques, performantes, attrayantes et intéressantes pour qu’elles soient de véritables creusets de réflexion, de recherches, d’échanges et de formation.

QUELLES ORIENTATIONS POUR LA CELLULE D’ANIMATION PEDAGOGIQUE ?

INTRODUCTION :

Pensée du jour : « «Le groupe étant plus intelligent que le plus intelligent du groupe, la production du groupe sera meilleure que la production du meilleur élément du groupe.»

L’animation pédagogique est une réunion de groupe à objectif de formation ou de perfectionnement. La Formation initiale si bonne soit-elle, ne saurait suffire tout au long d’une carrière professionnelle car le monde de l’éducation est par essence celui où les mutations et les changements s’opèrent à un rythme effréné. L’enseignement doit donc sans cesse cultiver sa capacité d’adaptation et d’innovation par l’animation pédagogique pour relever les défis.
En effet , celle – ci est une méthode active utilisant le groupe comme agent pédagogique pour les individus qui la composent. Elle est l’option idéale pour la concertation, la discussion et les échanges pédagogiques nous permettant d’identifier et de solutionner les problèmes liés à la théorie de l’éducation, à la gestion des écoles, à la tenue de la classes, , à la conduite de leçons…
Si pour certains, elle peut et doit nous conduire à la réalisation de nobles desseins (formation et perfectionnement) d’autres par contre la voient comme une simple contrainte administrative, une corvée et une perte de temps. Cette perception négative lui cause beaucoup de torts qui ont pour noms retards , absences, nom participation aux discutions… C’est dire que la connaissance des objectifs de l’animation pédagogique et la sensibilisation sur son importance sont necessaires si l’on veut amener les enseignant à une perception positive de l’animation pédagogique et à une redynamisation des cellules.

I. Les fondements légaux
Le droit à la formation et au perfectionnement est reconnu à tout travailleur et singulièrement celui de la fonction publique. C’est pourquoi l’Etat est tenu de mettre en place , dans les centres et école de formation initiale, des programmes appropriés et de mettre en œuvre des stratégie variées (Stages, conférences, exposés, journées d’étude, réunions, animations…) pour recycler et / ou perfectionner les agents de services . C’est ainsi que deux heures par quinzaine (soit 4 heures par mois) sont officiellement prévues pour les enseignants pour l’animation pédagogique qui devient obligatoire.
La loi d’orientation 71.36 abrogée par la 91.22 instaure la formation continuée. Le decret 72.861 du 13 juillet 1972 abrogée par le decret 79.11.65 du 20.12.1979 ordonne l’orientation pédagogique.
Des circulaires vont suivre pour l’organisation et le fonctionnement des cellules d’animation pédagogiques. Parmi celles-ci, retenons la lettre circulaire N 72.729/ M.E.N/ DPRE du 27.11.1972 ayant pour objet la rénovation pédagogique et l’utilistion par les maîtres du déficit d’une heure hebdomadaire et la lettre circulaire N 853/ MEN du 25.01.1979 portant regroupement des écoles.

II. Clarification
La plupart des enseignants n’ont pas encore saisi la quintessence de l’animation pédagogique. Une clarification s’impose.
L’animation pédagogique se situe dans le cadre de l’animation de groupe. Elle renvoie à tout un programme de formation des maîtres dont la mise en œuvre implique plusieurs stratégies : les réunions de conférences pédagogiques, les voyages d’études (pas nécessairement hors du pays), les journées d’étude, les exposés…
Pour profiter au groupe, elle doit être centrée sur lui grâce à des échanges psychopédagogiques féconds et des discussions pertinentes, soutenus par la recherche et l’engagement personnels.

III. Quelques orientations pour la cellule d’animation pédagogique
D’une manière générale, les leçons-débats ou exposés-débats font monnaie courante dans les réunions des cellules d’animation pédagogiques comme s’il n’existait pas d’autres formes. En effet, pour éviter la routine, les enseignant devraient tenir d’autres formes de réunion comme :
- Le brainstorming : c’est la remue méninges. Un seul problème est à l’ordre du jour, un enseignant le présente. Chacun des membres de la cellule d’animation donne librement son idée puis on retient les plus pertinentes au bout d’un temps limité de discussions. Le groupe idéal ne dépasse pas 10 personnes pour un temps de travail d’ une heure environ. Le brainstorming peut être par exemple utiliser au moment de l’élaboration du programme d’une cellule.
- La méthode des cas : un cas concret est à l’étude. Il peut porter sur des points de désaccord entre membres de la cellule lors des discussions en séance d’animation. Le cas est noté par écrit puis étudié à l’avance par chacun des membres. Chacun donne son point de vue sur le cas, puis on fait une synthèse pour dégager des solutions.
- Le philipp 6.6 : l’animateur pose un problème précis et bien délimité. Le groupe se scinde par unités ou sous groupe de 6 personnes réparties au hasard. Les membres de chaque sous groupe choisissent un président, un secrétaire et un rapporteur.
Dans chaque sous groupe, la discussion dure 6 minutes au plus puis, les membres font la synthèse. Enfin, tous les sous groupes se retrouvent en plénière pour auditionner les rapports et élaborer la synthèse générale.

Conclusion
Plus de vingt ans après l’avènement de l’animation pédagogique, force est de reconnaître qu’elle ne joue pas encore pleinement les rôles qui lui sont assignés. Pourtant, nous sommes toujours préoccupés par la formation continuée et le perfectionnement seuls gages d’un enseignement de qualité et d’une promotion sociale. Pour cela, nous devons rendre les cellules d’animation pédagogiques dynamiques, performantes, attrayantes et intéressantes pour qu’elles soient de véritables creusets de réflexion, de recherches, d’échanges et de formation.

INTERVIEW

Monsieur l’Inspecteur Pape Mbaye Marie Sylla, vous venez d’être affecté à l’IDEN de LOUGA. D’abord, quelles y sont vos premières impressions ?
Elles sont bonnes. Je suis dans la meilleure académie du Sénégal : nous produisons beaucoup et formons régulièrement les enseignents. L’Inspecteur d’Académie et l’Inspecteur Départemental me font beaucoup confiance. C’est une chance. Je ne souhaite pas les decevoir.

Monsieur l’Inspecteur, voulez-vous nous faire un rappel concernant votre cursus ?
Pour être concis, je dirai que j’ai une maîtrise en sciences naturelles depuis 1996 date à laquelle je suis entré dans l’enseigement en qualité de volontaire de l’éducation. J’ai bénéficié de deux formations : une à l’IDEN et une à l’EFI, j’étais jusqu’à mon admission au Coucours de Recrutement des Elèves Inspecteurs (CREI) en service à l’IDEN de TIVAOUANE d’abord en qualité d’enseignant ensuite en qualité de chargé des personnels.

Justement, en tant qu’ancien VEN, quels conseils prodigueriez-vous aux jeunes enseignants qui viennent d’embrasser ce noble métier et qui aspirent y faire carrière en suivant vos pas ?
Je leur demande d’accrocher leurs chars de combat à une étoile. Je suis parti de la marche la plus basse de l’escalier. Dix ans aprés je suis fonctionnaire de la hierarchie A1.

Monsieur l’Inspecteur, vous venez fraîchement de servir à LOUGA et, des vos premières rencontres avec les enseignants, vous aviez annoncé la couleur en brandissant des menaces et suplices à l’endroit de ceux qui ne se conformeraient pas à la législation en vigeur notamment avec les ponctions sur les salaires pour absence aux cellules d’animation pédagogique(CAP).
D’abord quelles raisons ont motivé votre acharnement ? ensuite quelles reflexions vous inspirent ces mots de Rivière dans Vol de Nuit d’Antoine de Saint Exupéry : « Aimez ceux que vous commandez mais sans le leur dire »
Je n’ai jamais menacé les enseignants. Je leur ai rappelé les textes officiels. Je préfère « convaincre non vaincre ». L’IDEN m’a confié le contrôle et l’animation pédagogique. Les premiers procès verbaux des réunions de cellules ont montré que les enseignants désertent les cellules. En tant qu’autorité j’ai réagi pour rappeler le caractère obligatoire de ce type de réunion qui permet aux enseignants de se former et de se perfectionner.
Quand un agent s’absente sans autorisation,il est normal que son chef hiérarchique fasse des retenues sur son salaire. Revoyez votre cours de législation scolaire tout y est. Je ne fais qu’appliquer les textes. L’adage dit : Sans les textes et au delà des textes,il n’ya pas de tutelle. »

Monsieur l’Inspecteur,bon nombre d’enseignants ignorent les fondements légaux des CAP et et les considérent comme momments de palabre et pire de perte de temps. Ainsi,ne pensez-vous pas qu’il soit aujourd’hui urgent et judicieux de repenser la manière de procéder comme qui dirait redéfinir leurs orientations ?
Je partage entièrement votre point de vue. C’est la routine qui est entrain de tuer les Cellules d’animation pédagogue. D’une manière générale, les leçons-débats ou exposés-débats font monnaie courante dans les réunions des Cellules. Les enseignants devraient tenir d’autres formes de réunions comme le brainstorming, la méthode des cas ou les philipp 6.6 entre autre. Je veux dire qu’ils doivent innover sans transgresser les textes officiels.

Aux derniers examens professionnels, l’IDEN de LOUGA est classée première mais aux examens du CFEE, elle est dernière au niveau régional.Qu’est ce qui à votre avis, explique un tel paradoxe ?
C’est facile à expliquer. Les enseignants bénéficient d’un encadrement durant les grandes vacances. Nous les préparons aux examens du CAP et du CEAP pendant deux mois au moins.
Par contre les causes de la contre performance des élèves sont nombreuses. Inspecteurs, directeurs d’école, enseignants, parents d’élèves sont tous responsables. Il faut maintenant faire un diagnostique trés poussé pour en arriver à un plan d’action : C’est la seule voie de salut.

Pour un observateur critique perspicace, l’école sénégalaise est depuis quelques années sur une pente raide, au bord du précipice au regard des grèves d’inspecteurs et d’enseignants, des résultats aux examens et de la façon dont sont recrutés certains enseignants. Maintenant, quelles sont, à votre avis les mesures idoines à prendre pour redorer le blason de l’école senégalaise et gagner du coup le pari de l’excellence ?
Je trouve que la revendication des enseignants de l’élémentaire sont légitimes ; ils sont victimes d’une injustice. Ils sont aussi méritant que les professeurs.Un systéme c’est un tout : On ne peut pas motiver généreusement certains et laisser d’autres en rade.
Les inspecteurs également sont victimes d’une injustice. Nous sommes le seul corps de contrôle à ne pas avoir d’indemnité de fonction. Comparés aux Préfets, aux autres Inspecteurs (de Police, Douane, Trésor) et aux Magistrats, nous sortons avec le CAIEE aprés deux ou quatre années de « pénitence » à la FASTEF. Aucun fonctionnaire de la hiérarchie A1 n’est plus méritant que nous. Nous nous battrons jusqu’à l’obtention de l’indemnité de base.
Le Quota sécuritaire est un quota politique. Seul le politique y trouve son compte. Aujourd’hui, si votre corporation compte des batteurs de tam-tam, des bouchers, des coiffeurs, des malades mentaux... bref des femmes et des hommes qui n’ont pas la vocation d’enseigner et des enseignants d’un niveau académique trés faible, c’est à cause du quota sécuritaire. Les dégats sont énormes. Malheureusement, beaucoup de syndicalistes ne sont pas à l’aise pour demander sa suppression.
D’ailleurs, le Sécrétaire Général du syndicat des corps émergents « le plus représentatif » est entré dans l’enseignement via ce quota qui s’appelait le « volant sécuritaire ».
Pour avoir une école de qualité, il faut des enseignants de qualité d’où la nécessité de les recruter par voie de coucours et de bien les former.

Acrostiche pour l’Intersyndicale

Intersyndicale des soldats du savoir
Nous refusons de baisser pavillon

Tous unis le triomphe est à nous !
Enseignants de tous corps et de tous bords
Rassemblons-nous pour sauvegarder notre dignité
Syndicats d’hommes et de femmes purs(es), surs(es)et durs(es)
Y’a-t-il plus valeureux et honnêtes travailleurs que vous ?
Nous symbolisons le front du refus et de la liberté
Diop dit « Castro », restez à la barre malgrè les attaques !
Impassible comme Zoumarou le Zoulou libre, vous êtes des
Chantres du savoir, bannis par la société corrompue
Amazone de Marième Dansokho, votre sérénité et votre courage de
Lionne font fuir les piètres « autorités »
En avant toutes et tous pour le respect de l’Enseignant

La duplicité et la félonie sont-elles des vertus syndicalistes?

« Quand la mémoire veut ramasser du bois, elle peut ne rapporter que le fagot qui lui plait. »
Cette maxime tirée des contes d’Amadou Coumba de l’illustre écrivain Birago Diop justifie à bien des égards la plaidoirie du fameux député Ibra Diouf Niokhobaye qui s’est acharné contre les enseignants pour simplement se faire un nom et du coup mériter les éloges du Président Abdoulaye Wade lors des négociations. En effet, son attitude qui dénote la félonie et la duplicité ne me laisse guère penaud puisque l’ayant connu depuis 1990 alors qu’il était mon professeur de sciences naturelles en 6ème au collège d’enseignement moyen Fadilou Diop de Pikine. C’est dans ce même établissement que les éléves de 3ème de l’époque lui avaient infligé une sévère correction qu’il n’oubliera pas de sitôt à cause de son bras fracturé.
Par ailleurs, ajoutons que son syndicat l’ADES (Association Disgrâcieuse des Enseignants du Souverain) n’est, pour un sage, qu’un mouvement de soutien au parti Etatique d’où leur slogan « Collectif pour sauver l’année.»
Une chose reste indéniable il veut troquer le mouvement syndical contre la députation mais, croyez-moi, chers collègues, ce n’est qu’un coup d’épée dans l’eau. Une telle perfidie m’incite à paraphraser Molière dans sa pièce, Les Femmes Savantes :
« Et pour n’avoir personne à sa députation contraire
Jusqu’au chien du palais, il veut plaire. »

A NOS MARQUES, PRÊTS ZOPPONS

En prenant un jour « le car rapide », deux femmes étaient entrain de discuter sur un sujet. L’objet était tellement important que je ne pouvais m’empêcher de les écouter.
J’en ai tiré beaucoup d’enseignements. Je n’avais jamais eu l’orportunité d’exprimer ce phénomène auparavant. Dieu merci, alors avec l’avènement de cette revue, l’occasion se présente pour alors dénoncer cette injustice.
Ainsi, comme à la télévision,quand une émission ne vous intéresse pas, alors vous zappez. Donc à nos marques, prêts, zappons.
Mais qu’est ce qu’il faut alors zapper ?
Quel était l’objet de cette discussion ?
Que faut-il alors dénoncer ?
La première femme était tellement heureuse d’annoncer à son interlocutrice le recrutement de sa fille chèrie au corps des volontaires de l’éducation. Elle prétend avoir versé une somme de 600 000 fcfa (six cent mille francs cfa).
Alors, je deviens étonné car à ce que je sache pour être volontaire de l’éducation, il faut d’abord être titulaire au moins du BFEM au moins, se présenter au coucours, le réussir et enfin subir un entretien avec un jury avant d’entrer à l’école de formation. Alors, je pense que cette femme tout comme son recruteur participent à la décrédibilisation et à la désacralisation de la fonction enseigante. En ce troisiéme millénaire oú le devenir de l’humanité est incertain, nous avons besoin de cette douce thérapie pour nous donner un peu d’espoir.
A ceux qui aiment notre métier, je conseille de refuser la facilité et de passer par la noble voie. Ainsi donc, vous serez « des soldats nobles aux exploits quotidiens »

L’ECOLE: LE MYTHE DE SYSIPHE SENEGALAIS

Un constat amer est fait au niveau de l’école sénegalaise particulièrement au préscolaire et à l’école élémentaire ces dernières années.
En effet, le systéme ébullitionne chaque année pour les mêmes motifs, la même plate-forme.
Qu’est ce qui se passe?
Les enseignants déposent leur plate-forme revendicative qu’ignore royalement le gouvernement. A l’expiration du délai ( d’un mois) ces derniers conséquents avec eux mêmes entament petit à petit les débrayages et grèves. Mais durant tout ce temps, ils ne trouvent jamais d’interlocuteurs, pire les campagnes de dénigrement sont menées contre eux auprés de l’opion publique au point que les parents d’élèves haïssent même les enseignants. Les élèves subissent et paient les pots qu’ils n’ont point cassés et le bras de fer se durcit entre les deux parties.Et au mois de mai, précisément à sa fin, à la veille des examens et au moment où tout est presque fichu, le Président, son Excellence, Me Wade, l’amadoueur qui taxait les enseignants de politiciens revient à la charge et demande qu’on sauve l’année scolaire. Ainsi, il propose des miettes et promet la poursuite des négociations. Les enseigants naïfs certes, mais aussi animés de bonne volonté lâchent du lest, approuvent la proposition du chef, lèvent ou suspendent leur mot d’ordre, regagnent les classes, évaluent les élèves et examinent les candidats. Ainsi, le Président est aux anges car ayant évité de justesse une année, officiellement normale mais officieusement blanche ou invalidée à cause de la durée des perturbations. De l’autre côté, les enseignants attendant en vain l’appel aux négociations. Et, dés la rentrée prochaine, le même scénario se reproduit: préavis sans reactions, débrayages et grèves répétitifs et à n’en pas finir, dénigrement auprés des parents puis l’éternel « SAUVONS L’ANNÉE ». Un véritable prototype du mythe de sysiphe c’est-à-dire l’éternel recommencement sans résultats concrets sinon la baisse dangereuse et inquiétante du niveau des études et des élèves, le morcellement honteux des syndicats d’enseignants dont certains sont alimentaires et d’autres qui n’existent que de nom.
Si vraiment tous ces syndicats ont été créés pour defendre la cause enseignante et améliorer le système éducatif et non pour des causes personnelles, pourquoi ne pas unir nos forces? Unir nos forces et défendre ensemble nos revendications, forcer le gouvernement à les satisfaire quitte à ce qu’on rende une année totalement blanche et obtenir gain de cause. Etre satisfait une bonne fois pour toute, vivre plusieurs années de quiétude, reconstruire un système éducatif performant au grand bonheur des élèves, des parents d’élèves et des enseignants qui n’ont que leur outil de travail à préserver

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